Jepense Ă toi, nous pensons souvent Ă toi Cette absence si soudaine, câest comme si elle datait dâhier, pourtant cela fera bientĂŽt 10 ans, 10 ans que notre vie a Ă©tĂ© bouleversĂ©e Ă jamais ce premier avril 2012 et que nous sommes confrontĂ©s Ă une souffrance indescriptible, inĂ©puisable. Pourtant la vie continue avec son lot de dĂ©sagrĂ©ments : le covid et le confinement, tu aurais
Jetâaime trop ! â„ Je ne cesse de penser Ă toi, Ă ta tendresse, Ă ta douceur. Je tâaime. â„ Je tâenvoie ce SMS juste pour te dire que tu occupes mes pensĂ©es, câest fou comme je pense Ă toi tout le temps. â„ Je me suis couchĂ© en pensant Ă toi, je me suis rĂ©veillĂ© en pensant Ă toi, et le sourire nâa pas quittĂ© mes lĂšvres
ForumsForums pour les joueurs Ce soir je me suis fait interdire de casino, enfin ! Forums pour les joueurs . Ce soir je me suis fait interdire de casino, enfin ! Par Carson PostĂ© le 23/07/2022 Ă 03h30. Bonjour Ă toutes et tous, je viens depuis quelques jours sur le forum oĂč je trouve des tĂ©moignages qui font Ă©cho et j'ai dĂ©cidĂ© de prendre la plume. J'ai un problĂšme
12oct. 2016 - coucou la place ! un vase chiné ce matin je pense lire J. BRISY mais je ne trouve pas la signature du ceram si c'est lui et pas de résultat de vente de pl. Confidentialité . Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flÚches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les
Lesoir au feu de bois c'est encore ton sourire qui embue mon regard à la braise tiédie mon sommeil voguera sur nos années finies J'attendrai patiemment assis le jour nouveau Mes notes et mes couleurs sont parties avec toi Et le temps est bien long pour qui vit à moitié Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
K21i. La traduction de Birthday de Anne-Marie est disponible en bas de page juste aprĂšs les paroles originales I'm another year older I won't cry about you anymore Told my friends to come over To dye my hair, mmm It's not even the weekend And I'm wearin' that dress I can't afford Givin' life a new meanin' Without you there Do some stupid shit, maybe get a tattoo Oh-oh-oh-oh-oh-oh Whatever I can do to get my mind off you Oh-oh-oh-oh-oh-oh It's my birthday I'ma do what I like I'ma eat what I like I'ma kiss who I like It's my birthday I'ma do what I like I'ma wear what I like I'ma party tonight Goddamn, it's my birthday Everybody love me Yeah, yeah, yeah Look at me, give me money Damn, it's my birthday Everybody love me And I ain't thinkin' 'bout you It's my birthday I blow out all the candles I blow out all the candles Uh, I can't even afford my rent Ooh So I'm not buyin' the drinks 'Cause I'ma leave that to my friends, it's you Ballin' now with everybody in the room, yeah That's what I do, that's what I do, yeah Oh-oh-oh-oh-oh-oh Whatever I can do to get my mind off you Huh, that's what I do, that's what I do Oh-oh-oh-oh-oh-oh It's my birthday I'ma do what I like I'ma eat what I like I'ma kiss who I like It's my birthday I'ma do what I like I'ma wear what I like I'ma party tonight Goddamn, it's my birthday Everybody love me Yeah, yeah, yeah Look at me, give me money Woo Damn, it's my birthday Oh-woo Everybody love me And I ain't thinkin' 'bout you It's my birthday Ain't got any wiser Gonna be hungover Never learned my lesson Yeah, yeah, yeah, yeah And I ain't gonna listen I don't really care 'cause Oh It's my birthday I'ma do what I like Oh I'ma eat what I like Yeah I'ma kiss who I like It's my birthday I'ma do what I like Huh I'ma wear what I like I'ma party tonight Goddamn, it's my birthday Everybody love me Yeah, yeah, yeah Look at me, give me money Damn, it's my birthday Everybody love me And I ain't thinkin' 'bout you It's my birthday, my birthday And I ain't thinkin' 'bout you It's my birthday No, my birthday No, whoa And I ain't thinkin' 'bout you No, yeah It's my birthday, my birthday Yeah, it's my birthday And I'ma do whatever I like, yeah, do whatever I like And I ain't thinkin' 'bout you It's my birthday, my birthday It's my birthday So you better treat me nice Hahaha Traduction Birthday - Anne-Marie J'ai un an de plus Je ne pleurerai plus pour toi J'ai dit Ă mes amis de passer me voir Pour me teindre les cheveux, mmm Ce n'est mĂȘme pas le weekend Et je porte cette robe que je ne peux pas me payer Je donne un nouveau sens Ă ma vie Sans toi ici Je vais faire un truc stupide, peut-ĂȘtre me faire tatouer Oh-oh-oh-oh-oh-oh N'importe quoi pour te chasser de mon esprit Oh-oh-oh-oh-oh-oh C'est mon anniversaire Je vais faire ce que je veux Je vais manger ce que je veux Je vais embrasser qui je veux C'est mon anniversaire Je vais faire ce que je veux Je vais mettre ce que je veux Je vais faire la fĂȘte ce soir Bon sang, c'est mon anniversaire Tout le monde m'aime Yeah, yeah, yeah Regarde-moi, donne-moi de l'argent Bon sang, c'est mon anniversaire Tout le monde m'aime Et je ne pense plus Ă toi C'est mon anniversaire Je souffle toutes les bougies Je souffle toutes les bougies Mm, je ne peux pas payer mon loyer Oh Alors, je ne payerai pas Ă boire Pare que je vais laisser ça Ă mes amis, c'est toi Ă prĂ©sent, je danse avec tout le monde dans la picĂšce, yeah C'est ce que je fais, c'est ce que je fais, yeah Oh-oh-oh-oh-oh-oh N'importe quoi pour te chasser de mon esprit Oh-oh-oh-oh-oh-oh C'est mon anniversaire Je vais faire ce que je veux Je vais manger ce que je veux Je vais embrasser qui je veux C'est mon anniversaire Je vais faire ce que je veux Je vais mettre ce que je veux Je vais faire la fĂȘte ce soir Bon sang, c'est mon anniversaire Tout le monde m'aime Yeah, yeah, yeah Regarde-moi, donne-moi l'argent Woo Bon sang, c'est mon anniversaire Oh-woo Tout le monde m'aime Et je ne pense plus Ă toi C'est mon anniversaire Je ne serai plus sage Je vais avoir la gueule de bois Je n'ai jamais retenu la leçon Yeah, yeah, yeah, yeah Et je ne vais plus Ă©couter Je me fiche de tout parce que Oh C'est mon anniversaire Je vais faire ce que je veux Oh Je vais manger ce que je veux Yeah Je vais embrasser qui je veux C'est mon anniversaire Je vais faire ce que je veux Mm Je vais mettre ce que je veux Je vais faire la fĂȘte ce soir Bon sang, c'est mon anniversaire Tout le monde m'aime Yeah, yeah, yeah Regarde-moi, donne-moi l'argent Bon sang, c'est mon anniversaire Tout le monde m'aime Et je ne pense plus Ă toi C'est mon anniversaire, mon anniversaire Et je ne pense plus Ă toi C'est mon anniversaire Non, mon anniversaire Non, whoa Et je ne pense plus Ă toi Non, yeah C'est mon anniversaire, mon anniversaire Oui, c'est mon anniversaire Et je vais faire tout ce que je veux, oui, tout ce que je veux Et je ne pense plus Ă toi C'est mon anniversaire, mon anniversaire C'est mon anniversaire Alors, tu ferais mieux de bien me traiter Ha ha ha Paroles2Chansons dispose dâun accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
Anthologie de nos amours ratĂ©esDeux personnages sâappellent et se fuient, sâĂ©vitent, se cherchent... Elle et lui, sâĂ©treignent, se griffent, sâĂ©chappent et se retrouvent. Incapables de vivre lâun sans lâautre ni lâun avec lâautre. Et incapables dâabandonner la photo Caroline GandonMise en scĂšne Marina LandoltTexte Paola Landolt et StĂ©phane RentznikArrangements et piano TimothĂ©e HallerJeu et chant StĂ©phane Rentznik et Paola LandoltDĂ©cor Adrien MorettiLumiĂšres Yann GodatCrĂ©dits Caroline GandonJe ne veux quâune nuit⊠on le dit, on le pense parfois. On lâespĂšre, on le hurle comme des fanfarons, on le tait. On le regrette longtemps. On le murmure aussi, pas certains de vouloir que tu lâentendes. On le chante avec les mots des autres pour faire glisser lâarĂȘte, pour tenter de se faire moins mal. Juste moins mal. Et puis plus jour nous avons dĂ©cidĂ© de parler dâamour. Alors, toi et moi, on sâest mis Ă fouiller dans le patchwork de nos idylles. Et que ce soient les tiennes ou les miennes, rien dĂ©nichĂ© de vraiment glorieux. Tant pis, on va raconter ce que lâon connaĂźt. DĂ©sillusion, tiĂšde et chagrin ? Non. Pour saigner, il a bien fallu quâil explose mon cĆur, et ne serait-ce que pour une seconde de ce cataclysme, je veux bien, oui... Et sans regrets tout. Le sabotage de ta peau contre la mienne, les promesses pratiques, la franchise assassine, les griffures et les larmes et le vertige, la multitude de malentendus et de retrouvailles pour toujours⊠jusquâĂ demain. veux bien oublier quâil y aura lâaurore. Si tu restais⊠jâmâennuierais ? Je nâen sais rien. Jây penserai demain. Tu me plais, ce soir je tâadore⊠A lâaube, les draps froissĂ©s me glacent. Jâai pleurĂ© sur le papier oĂč ton numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone Ă©tait griffonnĂ©, et il nây reste quâune flaque dâencre un peu salĂ©e. Je voudrais que tu me prĂ©fĂšres, je voudrais que tu tâenfuies de moi, je voudrais partir, je voudrais me dissoudre en toi. Je voudrais que lâon dĂ©balle nos cartons, ensemble, dans un lieu sans fantĂŽmes, mais je ne sais pas le faire. Je voudrais que lâon puisse se parler ailleurs quâentre deux portes. Je voudrais ne plus me retrouver avec toi dans ce nulle part impossible, cette cachette trop connue qui dĂ©borde de nos peurs.
ï»żA Propos du TexteUn de mes poĂšmes mis sous forme de Soir Encore, Je Pense Ă chĂšre, je tâĂ©cris ces longues lignes dans la brise du soir pour te demander ce que tu retiendras de moi lorsque tout ne sera plus que souvenirs. Te rappelleras-tu tout cet amour que je souhaitais tâoffrir ? Penseras-tu encore de temps en temps Ă cette passion dĂ©vorante et dĂ©chirante qui Ă©tait mienne ? Tout ce que jâai fait de mal câest espĂ©rer la rĂ©ciprocitĂ© de ces sentiments câest vrai, jâai un peu rĂȘvassĂ©. Au milieu des Ă©tincelles et des Ă©clats, jâai cherchĂ© la Belle de mes nuits. Oui je sais tu ne vois pas les choses comme moi, un drap de lin ou de velours semble masquer le chassĂ©-croisĂ© de nos regards distincts. Je suis rongĂ© dâĂ©goĂŻsme, tempĂȘtes et orages en plein cĆur, tu le câest vrai, la rĂ©alitĂ© est mĂ©prisante, et mon imaginaire est orgueilleux. Tous me lâont rappelĂ© et je te cherchais, tu le savais. Toi, tu tâĂ©clipsais, regard bleu azur au dĂ©tour de la rue. Pour moi lâessentiel câĂ©tait dâavoir quelquâun pour qui trembler, quelquâun pour qui fulminer cette adulation vĂ©hĂ©mente. Oui câest vrai que lâamour perd son Ă©lĂ©gance quand il cesse dâĂȘtre soir encore je pense Ă toi. Ce soir encore je nâai envie que de toi, de me retrouver dans tes bras. Ce soir encore, jâai absolument tout sauf suis lĂ pour toi, jâĂ©cris pour toi. LĂąchement, sans jamais te nommer ni sans jamais me nommer. Mais jâĂ©cris Ă dĂ©faut de pouvoir mâexprimer Ă voix haute. Tu sais on me lâinterdit. Ma parole est muselĂ©e, mon regard est bĂąchĂ©, ma personne est cherche ton regard, je cherche ton sourire, une attention particuliĂšre qui me laissera croire que dâillusion en dĂ©sillusion, je retrouverai ces papillons qui dans mon ventre chantent tes louanges lĂ oĂč ne subsistent aujourdâhui quâun terrible nĆud. Aujourdâhui comme demain, je me demande Ă quoi bon fulminer mes passions, pourquoi scander mon le martĂšle sur des airs mĂ©lodramatiques oĂč se mĂȘlent Ă outrance sentiments et pulsions. Je me sais romantique mais je suis bouffi dâorgueil. Oui câest vrai, je radote et je ressasse. Mais il y de ces soirs oĂč je voudrais te dire combien je tâaime, combien mon amie me soir encore je pense Ă toi. Ce soir encore je nâai envie que de toi, de me retrouver dans tes bras. Ce soir encore, jâai absolument tout sauf je serais parti ou que tu mâauras fuit, dit moi ma Belle, que retiendras-tu de tous ces souvenirs ? Pour moi je crains que ne subsistent que les souvenirs fantasmĂ©s de ce qui aurait pu ĂȘtre. Jâaurais pu croire que tu nâĂ©tais quâune illusion. Jâaurais pu croire que tu nâĂ©tais que le fruit de mon imagination. Je me demande si je dois me battre encore. Dans ton dos tu penses que je souris mais ce nâest quâaffabulation. Ce qui me chagrine, câest que nos quelques bons moments se noient dans tous ces soir encore je pense Ă toi. Ce soir encore je nâai envie que de toi, de me retrouver dans tes bras. Ce soir encore, jâai absolument tout sauf je fais un pas un avant, lancera-tu un regard en arriĂšre ? De L'ĂcritPhonĂ©tique Ce Soir Encore, Je Pense Ă ÊΔÊÉ, ÊÉ tekÊi sΔ lÉÌÉĄ liÉČÉ dÉÌ la bÊizÉ dy swaÊ puÊ tÉ dÉmÉÌde sÉ kÉ ty ÊÉtjÉÌdÊa dÉ mwa lÉÊskÉ tu nÉ sÉÊa plys kÉ suvÉniÊ. tÉ ÊapΔllÊa ty tu sΔt amuÊ kÉ ÊÉ suΔtΔ tÉfÊiÊ ? pÉÌsÉÊa ty ÉÌkÉÊÉ dÉ tÉÌz- ÉÌ tÉÌz- a sΔtÉ pasjÉÌ devÉÊÉÌtÉ e deÊiÊÉÌtÉ ki etΔ mjΔnÉ ? tu sÉ kÉ ÊΔ fΔ dÉ mal sΔt- ΔspeÊe la ÊesipÊÉsite dÉ sΔ sÉÌtimÉÌ sΔ vÊΔ, ÊΔ ĆÌ pĂž ÊΔvase. o miljĂž dΔz- etÉÌsΔllÉz- e dΔz- ekla, ÊΔ ÊΔÊÊe la bΔllÉ dÉ mΔ nÉ„i. ui ÊÉ sΔ ty nÉ vwa pa lΔ ÊozÉ kÉmÉ mwa, ĆÌ dÊa dÉ lÉÌ u dÉ vÉluÊ sÉÌblÉ maske lÉ Êase kÊwaze dÉ no ÊÉÉĄaÊd distÉÌ. ÊÉ sÉ„i ÊÉÌÊe deÉĄÉismÉ, tÉÌpΔtÉz- e ÉÊaÊÉz- ÉÌ plÉÌ kĆÊ, ty lÉ sΔ vÊΔ, la Êealite Δ mepÊizÉÌtÉ, e mÉÌn- imaÊinΔÊÉ Î”t- ÉÊÉĄĆjĂž. tus mÉ lÉÌ ÊapÉle e ÊÉ tÉ ÊΔÊÊΔ, ty lÉ savΔ. twa, ty teklipsΔ, ÊÉÉĄaÊ blĂž azyÊ o detuÊ dÉ la Êy. puÊ mwa lesÉÌsjΔl setΔ davwaÊ kΔlkĆÌ puÊ ki tÊÉÌble, kΔlkĆÌ puÊ ki fylmine sΔtÉ adylasjÉÌ veemÉÌtÉ. ui sΔ vÊΔ kÉ lamuÊ pÎ”Ê sÉÌn- eleÉĄÉÌsÉ kÉÌt- il sΔsÉ dΔtÊÉ swaÊ ÉÌkÉÊÉ ÊÉ pÉÌsÉ a twa. sÉ swaÊ ÉÌkÉÊÉ ÊÉ nΔ ÉÌvi kÉ dÉ twa, dÉ mÉ ÊÉtÊuve dÉÌ tΔ bÊa. sÉ swaÊ ÉÌkÉÊÉ, ÊΔ absÉlymÉÌ tu sof sÉ„i la puÊ twa, ÊekÊi puÊ twa. laÊÉmÉÌ, sÉÌ ÊamΔ tÉ nÉme ni sÉÌ ÊamΔ mÉ nÉme. mΔ ÊekÊiz- a defo dÉ puvwaÊ mΔkspÊime a vwa-otÉ. ty sΔz- ÉÌ mÉ lÉÌtΔÊdi. ma paÊÉlÉ Î” myzÉle, mÉÌ ÊÉÉĄaÊ Î” baÊe, ma pΔÊsÉnÉ Î”t- ÊΔÊÊÉ tÉÌ ÊÉÉĄaÊ, ÊÉ ÊΔÊÊÉ tÉÌ suÊiÊÉ, ynÉ atÉÌsjÉÌ paÊtikyljΔÊÉ ki mÉ lΔsÉÊa kÊwaÊÉ kÉ dilyzjÉÌ ÉÌ dezijyzjÉÌ, ÊÉ ÊÉtÊuvÉÊΔ sΔ papijÉÌ ki dÉÌ mÉÌ vÉÌtÊÉ ÊÉÌte tΔ lwÉÌÊÉ la u nÉ sybziste oÊuÊdÉ„i kĆÌ teÊiblÉ neyd. oÊuÊdÉ„i kÉmÉ dÉmÉÌ, ÊÉ mÉ dÉmÉÌdÉ a kwa bÉÌ fylmine mΔ pasjÉÌ, puÊkwa skÉÌde mÉÌn- lÉ maÊtΔlÉ syÊ dΔz- Î”Ê melÉdÊamatikz- u sÉ mΔle a utÊÉÌsÉ sÉÌtimÉÌz- e pylsjÉÌ. ÊÉ mÉ sΔ ÊÉmÉÌtikÉ mΔ ÊÉ sÉ„i bufi dÉÊÉĄĆj. ui sΔ vÊΔ, ÊÉ ÊadÉtÉ e ÊÉ ÊesasÉ. mΔz- il i dÉ sΔ swaÊz- u ÊÉ vudÊΔ tÉ diÊÉ kÉÌbjÉÌ ÊÉ tΔmÉ, kÉÌbjÉÌ mÉÌn- ami mÉ swaÊ ÉÌkÉÊÉ ÊÉ pÉÌsÉ a twa. sÉ swaÊ ÉÌkÉÊÉ ÊÉ nΔ ÉÌvi kÉ dÉ twa, dÉ mÉ ÊÉtÊuve dÉÌ tΔ bÊa. sÉ swaÊ ÉÌkÉÊÉ, ÊΔ absÉlymÉÌ tu sof ÊÉ sÉÊΔ paÊti u kÉ ty moÊa fÉ„i, di mwa ma bΔllÉ, kÉ ÊÉtjÉÌdÊa ty dÉ tus sΔ suvÉniÊ ? puÊ mwa ÊÉ kÊÉÌ kÉ nÉ sybziste kÉ lΔ suvÉniÊ fÉÌtasme dÉ sÉ ki oÊΔ py ΔtÊÉ. ÊoÊΔ py kÊwaÊÉ kÉ ty netΔ kynÉ ilyzjÉÌ. ÊoÊΔ py kÊwaÊÉ kÉ ty netΔ kÉ lÉ fÊÉ„i dÉ mÉÌn- imaÊinasjÉÌ. ÊÉ mÉ dÉmÉÌdÉ si ÊÉ dwa mÉ batÊÉ ÉÌkÉÊÉ. dÉÌ tÉÌ do ty pÉÌsÉ kÉ ÊÉ suÊi mΔ sÉ nΔ kafabylasjÉÌ. sÉ ki mÉ ÊaÉĄÊinÉ, sΔ kÉ no kΔlk bÉÌ mÉmÉÌ sÉ nwae dÉÌ tus sΔ swaÊ ÉÌkÉÊÉ ÊÉ pÉÌsÉ a twa. sÉ swaÊ ÉÌkÉÊÉ ÊÉ nΔ ÉÌvi kÉ dÉ twa, dÉ mÉ ÊÉtÊuve dÉÌ tΔ bÊa. sÉ swaÊ ÉÌkÉÊÉ, ÊΔ absÉlymÉÌ tu sof ÊÉ fΔz- ĆÌ pa ĆÌn- avÉÌ, lÉÌsÉÊa ty ĆÌ ÊÉÉĄaÊ ÉÌn- aÊjΔÊÉ ?nikÉla. Commentaire Sur La Poesie16/08/2019 0502Louise HudonUne rĂ©pĂ©tition du poĂšme " Ce soir encore " mis derniĂšrement⊠Pourquoi? Un beau texte toutefois. Texte Amour-AmitiĂ©PubliĂ© le 15/08/2019 1340 L'Ă©crit contient 586 mots qui sont rĂ©partis dans 1 strophes. Poete Nicolas Ben Mustapha RĂ©compense Texte des commentateurs
Passent les mois, et je retrouve ensuite ces fragments Le Trieux, Paimpol, Ă©tĂ©-automne 1995 03/07/1995. Dans la maison du Trieux, le chaton fourrage derriĂšre les cartons Ă dessin dans la piĂšce oĂč rĂšgne toujours cette merveilleuse odeur dâessence de tĂ©rĂ©benthine et de cafĂ©. La chatte Violette, mĂšre du chaton, dort sur mes genoux, et la Siamoise Bisig tente de lui prendre sa place. Le robinet goutte. Ici, dans la panique de lâatelier-maison, tout est Ă sa place. On sâinstalle dans la lumiĂšre tamisĂ©e de la lampe. On bavarde, on esquisse un projet de livre qui aboutira peut-ĂȘtre. 05/07/1995, bords du Trieux. Ce matin les touristes sont plus bruyants que les goĂ©lands. Un bateau passe avec la sono Ă fond, on entend des Ă©clats de voix et, plus loin, les grues et les camions du port, un avion Ă hĂ©lices⊠Soudain, on nâentend plus que le clapotis de lâeau sur le rocher noir, comme si la nuit Ă©tait tombĂ©e dâun seul coup, en pleine journĂ©e. 06/07/1995, bords du Trieux. Le cormoran plonge et ramĂšne dans son bec un poisson si gros quâil lui faut, comme un anaconda avalant une proie beaucoup trop grosse pour lui, gonfler son cou, se renverser en arriĂšre et se contorsionner un moment avant dâengloutir tout rond lâanimal et de repartir en zigzaguant, le cou encore tendu vers le ciel. 08/07/1995, TrĂ©guier. Câest aujourdâhui le vernissage de lâexposition de Laurence. Beaucoup de monde, je glisse ailleurs, je suis lĂ sans y ĂȘtre. Je prĂ©fĂšre de beaucoup marcher seul sur la plage. 08/08/1995, Ă Loguivy-de-la-Mer. Des bateaux sâen vont, les mouettes font du sur-place contre le vent, un enfant court sur la plage. Cris et couleurs, mouvements brefs, mouvements longs, jeu dâondes, dâombres et de lumiĂšres. Pur appel, vide heureux de lâĂ©coute. » Je reste lĂ sur le rivage Ă attendre que quelque chose advienne â qui ne vient pas, qui peine Ă venir â dâoĂč pourrait naĂźtre un poĂšme. Je guette le cormoran. Rien ne vient, rien que les vagues qui repartent aussitĂŽt et lissent le miroir du sable, rien que le temps circulaire qui tourne en rond dans les remous, dĂ©ferle, dĂ©vide ses Ă©cheveaux dâalgues et dâĂ©cume. Rien ne se passe. Ici rĂšgne lâinframince oscillation de ce qui nâadvient pas, lâinfinitĂ©simale variation des vagues sâemmĂȘlant aux vagues. Je ne pense alors ni au passĂ©, ni Ă lâavenir, ni au prĂ©sent. Je suis patient. Je nâattends rien. TGV Lyon-Rennes, 01/09/1995. Brume matinale, regards dans la brume entre les arbres qui filent et le bazar de livres posĂ©s sur la tablette et qui se reflĂštent sur la vitre un numĂ©ro des Cahiers de GĂ©opoĂ©tique, un guide de gĂ©ologie, un livre dâArtaud, mon carnet. Plaines ocre jaune. Autour de moi on lit Voici ». On tient des propos racistes qui commencent par Je ne suis pas raciste mais⊠». En gare des Rennes les passagers courent de tous cĂŽtĂ©s sur les quais encombrĂ©s, mais sous un ciel gris bleu absolument indiffĂ©rent. 02/09/1995, port de Paimpol. Brume matinale, pas perdus au long du port, tremblent les haubans. Tournant tout autour du port, long cou noir et moulinets, câest le cormoran. Les premiers bateaux qui partent. Leurs reflets font du sur-place. Silence et sillage. Cercles et sillages sâeffacent. Le vent en surface creuse des rides dâautomne. Ciel gris dans lâeau sombre, cloches dans la brume, le port en automne. 03/09/1995, port de Paimpol. Au nord du port de Paimpol il y a un bout de plage oĂč sâentassent des blocs de goudrons, des plaques de craie, toutes sortes de dĂ©bris. Tous les oiseaux se rassemblent Ă cet endroit le matin, oĂč je me rends un peu avant lâaube, Ă une heure oĂč je suis sĂ»r de ne trouver personne. Ce matin jâai Ă©crit des haĂŻkus sur les galets. CâĂ©tait des textes sans intĂ©rĂȘt, mais les Ă©crire ainsi mâa rappelĂ© mes douze ans, lorsque je recopiais sur du bois ou des cailloux les poĂšmes de Ryokan ou Buson. Je les ai ensuite notĂ©s sur mon carnet â entre autres Clapotis de lâeau, la craie sâeffrite sur la pierre, fragments de marĂ©e. Ce matin dâautomne, le hĂ©ron gris est le gardien des marĂ©es. Cette pierre une carte des fonds marins, en relief. Nerfs des pierres, micas de la mer brillante, soleils distendus. Cormoran, cou tendu, cri muet. Il y a beaucoup de moments que jâai oubliĂ©s, mais celui-ci, plus de vingt-cinq ans plus tard, me reste trĂšs bien en mĂ©moire, de mĂȘme que le suivant⊠04/09/1995, pointe de Guilben. Je suis venu Ă pied par la cĂŽte, et non en vĂ©lo, le vent sâest levĂ© Ă mon arrivĂ©e, et la pluie Ă lâhorizon ! Cela mâa procurĂ© un bonheur fou confinant Ă lâivresse, et jâai Ă©crit dâun jet le poĂšme suivant conservĂ© dans Dâun hiver Ă un autre Vent vent vent bourrasque dâĂ©cume embruns particules sel et roc varech et aiguilles branches et coquilles mousses Ă la mer rivage emmĂȘlĂ© vent vent vent mer et ciel mĂȘlĂ©s le grain et lâembrun barques retournĂ©es voyez dans sa barque lâhumain chavirĂ© voyez-le danser ! vent vent vent vent oĂč va le vent oĂč va la tempĂȘte ? nord au sud est en ouest tourbillons tourbillonnant dâeau et de parfums odeurs ocĂ©anes miel continental rĂ©sine et marĂ©e monte la marĂ©e autour de Guilben rochers submergĂ©s oĂč va la marĂ©e ? vent vent vent vent tourbillonnant tourbillons cosmiques vent gris vent vert vent dâardoise de pins et de plumes vent dans le plumage de lâoiseau totem vent dans le vert vide de son Ćil vent vent vent vole vers le large vent vent vent file Ă lâhorizon Ă ce point limite oĂč le soleil blanc porte la mer blanche Ă incandescence vent vent vent vent incandescent venu du soleil pour y retourner vent vent vent vent nĂ© du soleil balaie tout obstacle pour y retourner. 05/09/1995. Pointe de Guilben. Je nâai pas la prĂ©tention de connaĂźtre la Bretagne, ni aucun autre lieu, ni mĂȘme cette pointe de Guilben oĂč je reviens chaque fois, oĂč jâai Ă©crit et vĂ©cu quelques poĂšmes plus ou moins mĂ©morables et dont jâapprĂ©cie particuliĂšrement la beautĂ© sĂ©vĂšre, la douceur inattendue en Ă©tĂ©, les brusques dĂ©crochages de tonalité⊠Par moments, il me semble cependant que je me rapproche du lieu oĂč je suis de passage. Je le sais parce que je vois mieux, je vois en dĂ©tail et avec prĂ©cision les coquillages, les algues, les rochers, les flaques, et que je sens que tout cela mâintĂ©resse au plus haut point. Jâai de Guilben une impression gĂ©nĂ©rale en fait, des sĂ©ries dâimpressions, mais depuis le coup de vent dâhier il me semble que jâen ai une connaissance beaucoup plus intime, quâil fait maintenant partie de moi, que je ne lâoublierai pas impression vĂ©rifiĂ©e par la suite. 06/09/1995, nord du Port de Paimpol. Ce matin jâai enregistrĂ© les cris des goĂ©lands avec un petit dictaphone. Le vent soufflait si fort que je ne mâattendais Ă rien de correct. Quelle nâest pas ma surprise, cependant, lorsquâĂ lâĂ©coute de lâenregistrement je dĂ©couvre que le son dâun accordĂ©on sâest mĂȘlĂ© aux cris des oiseaux, sans que je lâaie entendu sur le moment ! Qui donc a jouĂ© de la musique sur la plage sans que je mâen aperçoive ? Des annĂ©es aprĂšs, cette mention du dictaphone et de lâaccordĂ©on, devenus depuis mes familiers, mâĂ©tonne tout autant. Au mĂȘme moment, deux grands cormorans passent au ras de lâeau, dont je suis le vol aux jumelles pour vĂ©rifier quâils ne transportent avec eux aucun instrument de musique. Ce mystĂšre musical trouve sa rĂ©solution dans le fait que jâavais captĂ© par erreur Radio France Bretagne⊠07/09/1995, vingt-quatre heures de Guilben Ă lâArcouest. Souvent je tentais dâĂ©crire des poĂšmes, presque toujours mauvais. Je me cherchais. Cela donnait des choses comme ça Volcan entrouvert au-dessus des flots chrisme rouge et vert du levant Lame verticale plantĂ©e dans lâeau blanche blessure incendie Ă midi Frisonne lâeau grise brumes et pĂąleurs se lĂšve la bise lueurs des cinq heures Figure Ă©carlate dans lâeau lacĂ©rĂ©e dâun diamant de sang prisme du couchant DerniĂšre Ă©corchure se rouvre et se ferme la lune Ă lâaurore rouvre son volcan Volcan entrouvert au-dessus des flots⊠08/09/1995, port de Paimpol une nuit de tempĂȘte. Jâai peur, jâai eu vraiment trĂšs peur lorsque la vague est venue fouetter la jetĂ©e oĂč je me suis aventurĂ© cette nuit. Je ne lâai pas vu venir et jâai failli tomber Ă lâeau. Jâai voulu voir la tempĂȘte de prĂšs, je suis venu jusquâau phare pour cela mais jâen suis effrayĂ©. Gerbes dâĂ©cume dans lâeau noire, canot renversĂ©, planches brisĂ©es, cliquetis des haubans. Des ombres partout comme des mains coupĂ©es. Une trouĂ©e dans le ciel câest la pleine lune qui regarde aussi le spectacle, entre deux toiles arrachĂ©es⊠10/09/95, port de Paimpol. Ce matin au port, les noyĂ©s tapent leur cuillĂšre aux rebords des bols. Les cordes se tendent, les cordes se nouent aux gorges. Les os, tapant les haubans, appellent la chair. 11/09/1995, port de Paimpol. La grande marĂ©e de septembre est passĂ©e. Je suis allĂ© hier fouiller les herbiers avec une Ă©puisette. Je nâai rien pĂȘchĂ©, mais profitĂ© du spectacle de ces gens en cirĂ©s jaunes dispersĂ©s sur la grĂšve de vase dĂ©couverte Ă perte de vue, certains mĂȘme enfoncĂ©s loin dans lâeau, qui sont restĂ©s des heures durant Ă gratter le sol, Ă Ă©carter les algues, pour ramener coquillages et crabes. Ce matin le port est calme. Un cormoran glisse sur lâeau puis va se sĂ©cher, ailes Ă©cartĂ©es, cou tendu. Un poisson saute. Soleil et vent lĂ©ger. Pointe de Guilben. Lâautre jour un vieux pĂȘcheur au visage de vieux rivage tout creusĂ© de rides de marĂ©e, avec des yeux couleur dâalgue, des mains rĂąpeuses de roche grise et, en guise de cirĂ©, un vieux manteau de pluie, a laissĂ© sa barque sur la plage et sâest mis Ă marcher sur lâestran en direction du large. Comme câĂ©tait jour de marĂ©e on a cru quâil partait ramasser des coquillages, mais une fois arrivĂ© dans lâeau il a continuĂ© Ă avancer. Il a disparu au bout du paysage dans une gerbe de lumiĂšre. Personne ne lâa revu. 12/09/1995, pointe de lâArcouest. Les coquillages comme des cigales creusent et grattent continument le rocher. Les bigorneaux se dĂ©placent imperceptiblement dans lâeau des flaques, tournent sur eux-mĂȘmes, effectuent une sorte de petite danse malhabile. Certains sont superbes, avec des coquilles en spirales de couleur rose et ocre mauve, un bleu gris et brillant comme le mica, un peu de vert dâalgue⊠Quand on les sort de lâeau leurs couleurs ternissent. La roche est couverte de patelles et de berniques. Quand je dĂ©tache le coquillage, il projette un petit jet dâeau salĂ©e et se dĂ©pĂȘche de fermer lâentrĂ©e de sa coquille avec sa membrane en faisant des bulles. Le blanc nacrĂ© des huĂźtres vidĂ©es par les mouettes et qui parsĂšment les rochers brille sous lâeau ; de petits coquillages parfois sây rĂ©fugient. On entend encore ce grattement sourd, comme dâune taupe creusant sa galerie. Les anĂ©mones tendent leurs filaments vers la surface. Poisson fugace. Coquillage rayĂ©, bagnard marin. Crevettes transparentes. Le petit volcan de la patelle soudain se soulĂšve, se dĂ©place â si je tente de lâattraper, elle sâimmobilise et sâaccroche aussitĂŽt Ă la paroi. 13/09/1995. Ce qui rend fou Ă BrĂ©hat. Assis seul Ă une table de lâauberge du Bourg, sur lâĂźle de BrĂ©hat, je savoure ce parfum sucrĂ© de vacances. Le temps est superbe, la mer dâun bleu rassurant, les rochers ocre rose semblent presque rouges. Impression de revenir de trĂšs loin ou dâĂȘtre trĂšs loin, comme en enfance. Je mange seul dans cette auberge remplie de touristes. Les serveurs chassent les chats mais ont pour les passants de grands sourires commerçants. PrĂšs de moi on parle en allemand. Je visite la chapelle St ExpĂ©dit. ExpĂ©dit de MĂ©litĂšne est un saint spĂ©cialisĂ© dans les causes urgentes, dont le culte sâest rĂ©pandu dâabord en Allemagne et beaucoup diffusĂ© Ă La RĂ©union et en AmĂ©rique du Sud ; il est, par exemple, le saint patron de la Police militaire de lâĂtat de SĂŁo Paulo⊠ce qui nâinspire guĂšre confiance. Je me demande pourquoi il est ainsi cĂ©lĂ©brĂ© Ă BrĂ©hat⊠Un oiseau ne cesse de se heurter aux vitraux. On entend le battement de ses ailes qui se mĂȘle au bourdonnement continu des insectes. Quelques cierges brĂ»lent devant la statue du jeune saint romain au bras coupĂ©. Puis je mâen vais par le sentier de la cĂŽte, grisĂ© par lâodeur des figuiers⊠Parfois le cĆur bat plus amplement les poumons se font plus profonds dans un tremblement le vent sâapaise un instant devant le grand restaurant on chasse les chats avec un faux sourire accueillant vieux rĂȘve en vacance le Temps pendant ce temps-lĂ sâĂ©tire et sâendort entre les cris des touristes les serveuses dansent man spricht deutsch français english on crie on se presse et lâoiseau affolĂ© cogne contre le vitrail opaque cherchant la faille du verre on prie on se tait et le jeune saint romain montre de son bras cassĂ© Ă lâoiseau discrĂštement le verre entrouvert on rit on marche on respire et ce qui rend fou alors câest parfois miraculeux lâodeur des figuiers qui tremble au long du sentier filant Ă la mer. 14/09/1995, lâIndien de BrĂ©hat. Il y a au nord de lâĂźle de grands rochers roses dont les formes peuvent facilement Ă©voquer des silhouettes animales ou humaines comme dans le bois de PaĂŻolive ou sur les crĂȘtes du Nivolet, dâailleurs. Je passe plusieurs heures embusquĂ© au sommet de lâun de ces rochers, Ă regarder trente mĂštres plus bas les cormorans pĂȘcher. Le vent me procure une exaltation croissante qui confine Ă lâivresse. Juste en face de moi, une tĂȘte dâindien couronnĂ©e de corbeaux apparait⊠JâĂ©cris dâun trait sur le carnet le poĂšme qui suit, que jâai intĂ©grĂ© ensuite au livre Dâun hiver Ă un autre, dont je me souviens quâil avait plu Ă Jean Vasca et aussi que je lâavais lu en public, plus tard, Ă Saint-Brieuc⊠Indien au front rouge Fendu dâocĂ©an La blessure de ton crĂąne Saigne encore Indien au front bleu RongĂ© de soleil Le cri noir de tes corbeaux Vibre encore Indien au front large Comme lâhorizon FichĂ©e dans ton Ćil la flĂšche Horizon Indien de granit Dâombre et de lumiĂšre BrisĂ©es dans tes creux les braises De lumiĂšre Indien de calcaire Dâalgue et de marĂ©e Poli dans tes mains le vert Des marĂ©es Indien de tempĂȘte DâĂ©cume et de vent Blanchi dans tes bras le blanc De lâĂ©cume Indien du dĂ©sordre Indien du dĂ©sir DressĂ©es tes dix-mille verges Vers le ciel Indien de lâessor Indien de lâespace LĂąchĂ©es les mouettes astrales De ton corps Indien millĂ©naire Indien planĂ©taire Tous signes tendus ainsi Tu dĂ©signes La voie du dĂ©sir La vie du dĂ©sordre La sente Ă©phĂ©mĂšre La voie du rĂ©el Indien du rĂ©el Indien Ă©ternel Indien front blessĂ© Toi lâindien de pierre. Le poĂšme achevĂ©, je trace avec une exaltation candide une sorte de pictogramme naxi en forme de cormoran dont je ferai pendant quelques annĂ©es ma signature. CâĂ©tait trĂšs naĂŻf, mais je ressens aprĂšs coup pour ce jeune homme perchĂ© sur son rocher qui sâinvente une signature en forme de cormoran la plus grande sympathie. Pages 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
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